mercredi 22 avril 2009

VOYAGE AU MAROC : de Marrakech à Aït Tamlal

Au matin du deuxième jour, après un petit déjeuner fait de thé ou café, de crèpes, de miel et de confiture d'abricots, nous sommes prêts à entamer notre périple. Enfin presque... car pour emprunter la voiture de location qui nous attend, il manque : le permis de conduire oublié dans le blouson, dans le coffre de la voiture en France ....... Un appel à Nadège qui doit revenir de Bordeaux à la maison en urgence pour le faxer (merci ma fille) et l'oubli est réparé... à condition de ne pas se faire arrêter par la police en cours de route, ça devrait aller. Abdel nous explique notre itinéraire et nous chaperonne jusqu'à la sortie de Marrakech : heureusement car nous ne nous appréhendons de circuler dans cette cohue.
Je suis toujours aussi étonnée par les drôles de véhicules que l'on rencontre


La végétation attire aussi le regard : haies de figuiers de barbarie,

oliveraies, bougainvilliers gigantesques, champs de blé récemment moissonnés dont les bottes n'ont rien à voir avec celles, formatées par la machine, que nous avons en France. Ici, ce sont les hommes et les femmes qui posent les gerbes les unes sur les autres pour en faire un tas.




L'artisanat local s'affiche en bord de route




et puis ces drôles de murs qui balisent la route et derrière lesquels on a l'impression qu'il n'y a rien. Plus tard, Rachid nous expliquera qu'ils servent à délimiter les parcelles souvent cultivées. Au fur et à mesure que le paysan travaille sa terre, il en extrait les pierres et les pose en limite du champ. (Et nous qui nous plaignons quand nous travaillons notre terre sablonneuse !!)



Ces murets sont souvent surmontés de branches mortes d'arganiers (munies de pics) qui empêchent les chèvres d'aller dans les cultures.



Nous voyons de nombreux troupeaux sont sous la garde des bergers
Il y a bien sûr ces drôles de bâtisses carrées au toit plat qui nous intriguent. Plus tard nous verrons que ce sont les maisons marocaines dont les pièces tournées vers l'intérieur, entourent un patio.


Enfin, après avoir longé une route qui surplombe l'océan, nous arrivons dans la famille de Rachid Idar, l'instituteur de Aït Tamlal chez qui nous sommes accueillis très chaleureusement


La maison est traditionnelle, des pièces distribuées autour d'un patio. Notre chambre est très agréable avec les habituels tapis qui couvrent le sol. Chloé s'installe rapidement pour commencer son carnet de voyage


Le repas, cuisiné par la soeur et la mère de Rachid, est un délicieux tajine à base de fèves, précédé de crudités et terminé par des fruits


Nous le partageons avec Rachid. Il nous parle de son village et de son école qui accueille plus d'une centaine d'élèves. Chaque classe comporte deux niveaux. Les instituteurs travaillent 3 matinées, puis 3 après-midi par semaine. L'école dans les campagnes n'était pas généralisée jusqu'en 1995 où les enfants, pour être éduqués, devaient aller à la ville. De 1995 à 2001, un programme de construction d'écoles dans les campagnes a conduit à améliorer cette situation. L'école d'Aït Tamlal a été électrifiée grâce à l'association Croq'Nature.

Nous faisons la découverte des sanitaires en devenir : des WC à la turque sur un joli carrelage bleu, un espace pour la douche, la bouilloire pour chauffer l'eau que l'on retire du seau réserve. Tout cet espace, comme le reste de l'habitation, est tenu dans un état impeccable.


Même si nous devons changer nos habitudes de toilette, nous sommes maintenant rassurés, car c'est quand même ce moment là que nous appréhendions.
Enfin, après un dernier thé, nous regagnons notre chambre avant les nouvelles aventures du lendemain.
Au revoir.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

mais tu as fait que ça : prendre des photos et mitrailler tout ce que tu voyais
tu as eu raison comme cela on peut nous aussi voyager avec toi !!
corinne

Alain a dit…

Suite à mon précédent commentaire, je ne pensais pas trouver les "mêmes" photos et surtout "celles là" ... les toilettes de la famille à Rachid. Quand j'ai fait les photos je me suis fait la réflexion "si on me voit, on va me prendre pour un barjo". Et toi ?
Mais je suis d'accord avec toi, aussi nickel-propre et sans eau, il fallait le souligner.
Nous, citadins bourgeois nantis, nous sommes des gaspilleurs.
Je t'invite à lire "Parole de terre" de Pierre Rabhi.
J't'embrasse Martine, et je passe à la suite de tes photos.

aitbouamane a dit…

salamalikloum je m'apel rachid idar je suis ne a aitbouamane boumalne dades je vis en france depui 1988 je suis heureux d'aprendre qui a d'autre idar rachid a bientot inchaallah (r.radi74@gmail.com) voici mon email

Anonyme a dit…

salut a toute et a tous.tout d'abord je voudrai saluer non seulement un ami mais aussi un collegue de travail qui etait cher .qui l'est et qui le restera pour toujours .il s'agit bien evidemment de monsieur rachid idar sans oublier biensur sa (petite)famille si chaleureuse et accueillante .aussi tout ces habitants cooperatifs de tafelney cap ainsi que tous les eleves de la region de haha .
idar.je tiens a te feliciter de cette ambitieuse et courageuse initiative qui a pour but de faire decouvrir la belle tafedna a ceux qui n'avaient pas la chance de la visiter et de connaitre ses richesses naturelles et culturelles.
je te souhaite bonne chance mon ami et a la prochaine
ton fidel redouane bentaleb.